Journal de bord d'un séminariste en Terre Sainte

Embrasés par le Saint Esprit !

Vous recevrez une force celle de l’Esprit Saint
Vous deviendrez des Apôtres en Son Nom élevez les mains
En Son Nom élevez les mains

Viens Saint Esprit embraser les nations
Viens Saint Esprit sur cette génération
Viens Saint Esprit embraser les nations
Viens Saint Esprit sur cette génération

Wow wow wow wow Wow wow wow wow

Vous partirez sur les routes proclamer Jésus est la Vie
Et vous n’aurez aucun doute embrasés par le Saint Esprit
Embrasés par le Saint Esprit

Paroles et musique : Glorious

Zèle apostolique

« L’Eglise a un grand besoin de ferveur apostolique qui nous pousse en avant dans l’annonce de Jésus. »

D’où vient le zèle apostolique ? Il vient de la connaissance de Jésus-Christ. Saint Paul a trouvé Jésus-Christ, il a rencontré Jésus-Christ, mais pas avec une connaissance intellectuelle, scientifique – même si elle est importante, parce qu’elle nous aide – mais avec cette connaissance première, celle du cœur, de la rencontre personnelle.

Et qu’est-ce qui pousse Saint Paul à aller de l’avant, « à annoncer Jésus toujours ». Et le Pape ajoutait : « Il est toujours dans les problèmes, mais pas dans les problèmes pour les problèmes, mais pour Jésus », car en annonçant Jésus « les conséquences sont celles-là ». La ferveur apostolique, a souligné le Pape, se comprend seulement « dans une atmosphère d’amour ».

Le zèle apostolique a « comme une folie, mais une folie spirituelle, une saine folie ». Et Saint Paul « avait cette saine folie ». Le Pape a donc invité tous les fidèles à demander à l’Esprit Saint qu’il fasse grandir en nous le zèle apostolique qui ne doit pas être le fait des seuls missionnaires. Et d’ajouter que malheureusement dans l’Église il « existe des chrétiens tièdes », qui ne ressentent pas le besoin d’aller de l’avant.

« Il existe des chrétiens de salon, non ? Éduqués, tout comme il faut, mais ils ne sont pas capables de faire des fils pour l’Église par l’annonce et la ferveur apostolique. Aujourd’hui nous pouvons demander à l’Esprit Saint qu’il nous donne cette ferveur apostolique à nous tous, la grâce d’aller de l’avant vers les périphéries existentielles. L’Église a tellement besoin de cela ! Pas seulement dans les terres lointaines, dans les jeunes églises, dans les pays qui ne connaissent pas encore Jésus, mais ici dans nos villes, tant de gens ont besoin de cette annonce de Jésus-Christ. »

« Demandons donc à l’Esprit Saint cette grâce du zèle apostolique, d’avoir des chrétiens zélés. Et si nous dérangeons, que Dieu soit loué. Avant toute, comme dit le Seigneur à Saint Paul et courage ! »

Pape François, extraits d’une homélie

Source www.news.va


« Qu’ils soient un comme nous sommes un »

Qu’ils soient un comme nous sommes un

Être un

Être unifié

Être uni

À lui, à eux deux, aux trois.

C’est une question d’identification,

D’identité.

Le Fils manifeste le Père invisible en Lui.

Et nous ?

Manifestons-nous par notre vie le fils de Dieu que nous sommes ?

Car le sujet de notre identité chrétienne n’est pas la transformation du monde,

mais l’épiphanie de ce que je suis pour que d’autres naissent à cet être divin …

si présent en eux !


Fête de l’Ascension

Ascension

La fête de l’Ascension s’est vraiment le lien entre le ciel et la terre. La « terre » est emportée au ciel et le ciel vient nous rejoindre. Cet « échange mystérieux » s’accomplit par la seule médiation du Christ Jésus, vrai Dieu et vrai homme. Jésus nous donne son Corps et son Sang dans cette eucharistie ; ainsi il nous fait vivre de la vie trinitaire, et en même temps, le mystère que nous célébrons en ce jour nous rappelle que par son Ascension, notre nature humaine est déjà assumée en Dieu et que c’est là que nous sommes attendus par le Père. Nous avons à vivre selon cette réalité.

Écoutons la parole de l’apôtre Paul aux Colossiens : « Du moment que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d’en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu. Songez aux choses d’en haut, non à celles de la terre. » (Col 3,1).

Nous sommes invités à poser notre regard sur le Christ assis auprès du Père ; nous sommes invités à le contempler pour découvrir peu à peu que là où est la tête, là aussi sont les membres. Déjà nous sommes auprès de Dieu et il nous faut vivre sur cette terre avec cette espérance de rejoindre un jour le Christ à la droite du Père.

Fr. Didier-Marie, carme


La nouveauté de l’Esprit

Dans la deuxième lecture nous avons entendu la belle vision de saint Jean : un ciel nouveau et une terre nouvelle et puis la Cité Sainte qui descend d’auprès de Dieu. Tout est nouveau, transformé en bien, en beauté, en vérité ; il n’y a plus de plainte, de deuil… Cela c’est l’action de l’Esprit Saint : il nous apporte la nouveauté de Dieu ; il vient à nous et fait toutes choses nouvelles, il nous change. L’Esprit nous change ! Et la vision de saint Jean nous rappelle que nous sommes tous en marche vers la Jérusalem du ciel, la nouveauté définitive pour nous et pour toute la réalité, l’heureux jour où nous pourrons voir le visage du Seigneur, - ce visage merveilleux, si beau du Seigneur Jésus - où nous pourrons être avec lui pour toujours, dans son amour.

Voyez, la nouveauté de Dieu ne ressemble pas aux nouveautés mondaines, qui sont toutes provisoires, elles passent et on en recherche toujours plus. La nouveauté que Dieu donne à notre vie est définitive, et pas seulement dans l’avenir, quand nous serons avec lui, mais aussi aujourd’hui : Dieu est en train de tout faire nouveau, l’Esprit Saint nous transforme vraiment et veut transformer, à travers nous aussi, le monde dans lequel nous vivons. Ouvrons la porte à l’Esprit, laissons nous guider par lui, laissons l’action continue de Dieu faire de nous des hommes et des femmes nouveaux, animés par l’amour de Dieu, que l’Esprit Saint nous donne ! Qu’il serait beau si chacun de vous, le soir pouvait dire : aujourd’hui à l’école, à la maison, au travail, guidé par Dieu, j’ai accompli un geste d’amour envers mon camarade, mes parents, une personne âgée ! Que c’est beau !

Pape François
Messe et confirmations, Place Saint-Pierre Ve Dimanche de Pâques, 28 avril 2013.


« Sois le pasteur de mes brebis »

Frères et fils bien-aimés, qui allez entrer dans l’ordre des prêtres, considérez qu’en exerçant le ministère de la Sainte Doctrine, vous participerez à la mission du Christ, l’unique Maître. Communiquez à tous cette Parole de Dieu, que vous-mêmes vous avez reçue avec joie. Souvenez-vous de vos mères, de vos grand-mères, de vos catéchistes, qui vous ont donné la Parole de Dieu, la foi… le don de la foi ! Ils vous ont transmis ce don de la foi. Lisez et méditez assidûment la Parole du Seigneur pour croire ce que vous lisez, enseigner ce que vous avez appris dans la foi, vivre ce que vous avez enseigné. Rappelez-vous aussi que vous n’êtes pas propriétaires de la Parole de Dieu : c’est la Parole de Dieu. Et l’Église est la gardienne de la Parole de Dieu.

Que votre enseignement soit une nourriture pour le Peuple de Dieu, le parfum de votre vie joie et soutien des fidèles du Christ, afin que, par la parole et l’exemple, vous construisiez la maison de Dieu, qui est l’Église. Vous continuerez l’œuvre de sanctification du Christ. Par votre ministère le sacrifice spirituel des fidèles est rendu parfait, car uni au sacrifice du Christ, qui, par vos mains, sera offert sacramentalement, au nom de toute l’Église, sur l’autel dans la célébration des Mystères sacrés.

Ayez conscience de ce que vous faites ; conformez votre vie à ce que vous célébrez, afin qu’en participant au ministère de la mort et de la résurrection du Seigneur, vous portiez la mort du Christ dans vos membres et marchiez avec lui dans une vie nouvelle.

Vous allez faire entrer de nouveaux fidèles dans le Peuple de Dieu par le baptême. Vous remettrez les péchés, par le sacrement de la pénitence, au nom du Christ et de l’Église. Et aujourd’hui, je vous le demande au nom du Christ et de l’Église : s’il vous plaît, soyez sans cesse miséricordieux. Par l’onction d’huile sainte vous fortifierez les malades ainsi que les personnes âgées : n’ayez pas honte d’avoir de la tendresse pour les personnes âgées. En célébrant les actions liturgiques et en offrant au long du jour la prière de louange et de supplication, vous vous ferez la voix du Peuple de Dieu et de l’humanité entière.

Conscients d’avoir été choisis parmi les hommes et constitués en leur faveur pour vous occuper des choses de Dieu, exercez avec joie et charité sincère l’œuvre sacerdotale du Christ, seulement pour plaire à Dieu et non pas à vous-mêmes. Vous êtes des pasteurs, pas des fonctionnaires. Des médiateurs, pas des intermédiaires.

Enfin, en participant à la charge du Christ, Chef et Pasteur, en communion filiale avec votre évêque, appliquez-vous à unir les fidèles dans une unique famille pour les conduire à Dieu le Père, par Jésus Christ et dans l’Esprit Saint. Ayez toujours sous les yeux l’exemple du Bon Pasteur qui n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et pour chercher et mener au salut ce qui était perdu.

Basilique vaticane, homélie du Pape François, IVe Dimanche de Pâques, 21 avril 2013, à l'occasion des ordinations presbytérales.