Journal de bord d'un séminariste en Terre Sainte
Attention Le pèlerinage prévu le Dimanche 21 avril à Meaux est annulé !
Pour des raisons de logistique et du peu d’inscriptions, nous devons annuler la proposition du pèlerinage à Meaux.
Cependant, nous étudions un report de date.
À suivre donc…
+P. François
Ne pas s’opposer à l’Esprit
C’est l’Esprit qui nous rend libres, avec cette liberté de Jésus, avec cette liberté des enfants de Dieu ! Ne pas opposer de résistance à l’Esprit Saint : telle est la grâce que je voudrais que nous demandions tous au Seigneur ; la docilité à l’Esprit Saint, à cet Esprit qui vient à nous et nous fait aller de l’avant sur la route de la sainteté, cette sainteté si belle de l’Église. La grâce de la docilité à l’Esprit Saint.
Joie pascale !
Pâques, c’est la joie à découvert, la vie garantie au foyer : Jésus souffle sur les braises au cœur de chaque apôtre. Il chasse les cendres.
Rendons au Christ la primauté de [la] joie :
c’est sa joie bien à lui de révéler le Père ;
c’est sa joie tout à lui d’être le Prince et le principe de la Vie ;
c’est sa joie d’être entré à coeur ouvert dans le jeu de nos existences, et d’avoir affronté
toutes nos morts pour nous en délivrer ;
c’est sa joie, vraiment, d’être le gage et l’artisan de toute résurrection ;
c’est sa joie vive de savoir parler le langage de l’homme, et de pouvoir faire tressaillir pour
chacun la lettre des Écritures et le coeur des créatures ;
c’est sa joie secrète de demeurer parmi nous par son Esprit, et d’être pour les siens le pain
d’aujourd’hui ;
c’est sa joie encore d’être ce Corps démultiplié à l’infini de l’espace et du temps où la
communion avec tous peut se recevoir comme la vocation de chacun…
Cette joie qui est sienne, elle nous est tout entière communiquée. Il n’en retient rien pour lui. Et nul ne pourra nous la ravir.
Christian de Chergé, prieur dela Communauté de Tibhirine
Homélie pour le jour de Pâques 16-04-1995.
Dieu nous aime. N’ayons pas peur de l’aimer...
Dieu nous aime. N’ayons pas peur de l’aimer.
La foi se professe par la bouche et par le cœur,
par la parole et par l’amour.
La peur enferme. La peur paralyse.
Le Christ ressuscité s’exclame auprès de ses disciples : « Soyez sans
crainte ! » tant ils sont bouleversés par sa présence au milieu d’eux.
La peur empêche toute démarche d’ouverture, de reconnaissance de la présence d’un Autre « au
milieu de nous ».
Le Christ ressuscité surgit, non comme un fantôme dans nos vies, mais comme Celui qui les
transfigure.
La peur fige. Elle nous cloue sur place.
Le Christ ressuscité invite à un passage, à une marche en avant. À le rejoindre en Galilée. Dans
la « Galilée » de nos villes et villages, à la périphérie de nos existences.
La peur tait la vérité. Annihile la raison.
Le Christ ressuscité laisse Thomas mettre son doigt dans ses plaies pour que la réalité de la vie
nouvelle soit saisissable pour Lui.
La peur contraint la joie.
Le Christ ressuscité éclaire d’un jour nouveau le sens de notre quotidien, de notre monde. Tous
deux destinés à la plénitude de sa joie !
La peur déforme l’espérance qui est en nous.
Le Christ ressuscité fait de nous des témoins de l’Amour pour tous. « Fait de chacun un pain
rompu, un vin répandu » pour les autres…
Sciurus...

…en promenade dans le jardin !
Octave pascale...

Le Saint-Père a commenté l’Évangile de la rencontre entre le Christ ressuscité et Marie Madeleine, une femme dont tous les espoirs ont été déçus et qui pleure. Parfois dans notre vie, a commenté le pape François, les larmes sont les lunettes qui nous permettent de voir Jésus.
« Les larmes nous préparent à voir Jésus »
D’où la nécessité de savoir pleurer. Il faut demander au Seigneur la grâce des larmes. « C’est une belle grâce – a affirmé le Saint-Père – de pleurer pour tout : pour le bien, pour nos péchés, pour les grâces, pour la joie ». « Les larmes nous préparent à voir Jésus ». « Que le Seigneur nous donne la grâce de pouvoir dire que nous L’avons vu dans notre cœur et de témoigner par notre vie : je vis ainsi parce que j’ai vu le Seigneur ».
source news.va