Journal de bord d'un séminariste en Terre Sainte
2014
À chacun, je souhaite une belle année !
Et comme l’écrit la petite Thérèse (de Lisieux), n’oublions pas que pour « aimer Dieu sur la terre, je n’ai qu’aujourd’hui » !
Donc à l’heure des bonnes résolutions, suivons ce sage conseil pour parvenir au bonheur que Dieu promet à chacun !
Que Dieu bénisse notre projet de vie fraternelle et communautaire, nos élans missionnaires et nos familles !
Bienheureux Charles : pour une fraternité universelle...
Eléments extraits du site web disponible ici.
Frère de tous à Béni Abbès (1901 à 1904)
Le 28 octobre 1901, Charles arrive à Béni Abbès.
« Les indigènes m’ont parfaitement accueilli ; j’entre en relations avec eux, tâchant de leur faire un peu de bien. »
« Les militaires se sont mis, à me construire, en briques sèches et troncs de palmiers, une chapelle, trois cellules et une chambre d’hôtes. »
« Je veux habituer tous les habitants, à me regarder comme leur frère, le frère universel… Ils commencent à appeler la maison “la fraternité”, et cela m’est doux… »
Chaque jour, Charles passe des heures au pied du Tabernacle.
« L’Eucharistie, c’est Jésus, c’est tout Jésus. »
« Quand on aime, on voudrait parler sans cesse à l’être qu’on aime, ou au moins le regarder sans cesse : la prière n’est pas autre chose : l’entretien familier avec notre Bien-Aimé : on Le regarde, on Lui dit qu’on L’aime, on jouit d’être à Ses pieds. »
Mais, à chaque instant on frappe à la porte. « Tout ce que vous faites à l’un de ces petits, c’est à moi que vous le faites ». L’Évangile a déjà transformé la vie de Charles qui ouvre aussitôt la porte pour accueillir le Bien Aimé.
« De 4 h 30 du matin à 8 h 30 du soir, je ne cesse de parler, de voir du monde : des esclaves, des pauvres, des malades, des soldats, des voyageurs, des curieux. »
Dans cette région, Charles découvre l’esclavage. Il est scandalisé.
« Quand le gouvernement commet une grave injustice contre ceux dont nous sommes dans une certaine mesure chargé, il faut le lui dire, car nous n’avons pas le droit d’être des “sentinelles endormies” des “chiens muets” des “pasteurs indifférents”. »
Les murs de la Fraternité sont construits et Charles attend des frères.
« Priez Dieu pour que je fasse ici l’oeuvre qu’il m’a donnée à faire : que j’y établisse un petit couvent de moines fervents et charitables, aimant Dieu de tout leur coeur et le prochain comme eux-mêmes ; une Zaouïa de prière et d’hospitalité d’où rayonne une telle piété que toute la contrée en soit éclairée et réchauffée ; une petite famille imitant si parfaitement les vertus de Jésus que tous, aux alentours, se mettent à aimer Jésus ! »
Christ-Roi
La foi est l’engagement de la vie éternelle dans le temps
La fête du Christ-Roi termine l’année liturgique. Elle est pour nous l’occasion de ressaisir ce que nous avons vécu au cours des eucharisties et de notre écoute des Écritures tout au long de l’année.
Le Christ-Roi ne vient pas dominer sur nous comme un potentat car il ne nous soumet pas à un joug terrible. Si la titulature royale est employée par les textes, le Christ nous indique par sa vie comment il entend établir sa royauté sur chacun de nous. Une royauté de service vécu par un souverain humble. Jésus lui-même ne s’attribue pas les exclamations du peuple d’Israël qui attend le rétablissement d’un pouvoir fort face à l’envahisseur romain.
Jésus est à la fois le Serviteur souffrant qu’évoque le livre d’Isaïe et l’Agneau pascal qui donne sa vie en nourriture, qui ôte le péché du monde. Rien de despotique ! L’Évangile de ce dimanche le souligne encore : Jésus fait bon accueil au bon larron. Il lui ouvre le Royaume car ce sont bien les exclus, les prisonniers, les faibles, les petits qui y entreront en premier. Et les disciples de Jésus qui chercheraient à « avoir une place de choix » au pied du trône risquent bien de se retrouver le nez dehors…
Cette fête souligne combien nos images sur Dieu, sur son Fils Jésus sont sans cesse à épurer de nos désirs désorientés. Oui, nous sommes héritiers avec le Christ de sa dignité divine (« nous sommes du même sang que toi »), mais si nous l’accueillons dans un mouvement de dépossession, d’humilité. C’est l’Esprit qui nous sanctifie, et purifie nos volontés de pouvoir, de domination pour nous transformer en de vrais témoins-amis de Jésus, le Fils de l’Homme. L’Évangile est une bonne nouvelle et c’est pour cela que nous voulons l’annoncer à tous. Pour que tous aient la joie du Royaume en plénitude !
Fête de tous les saintes et saints du Diocèse de Meaux

Prochaine Récollection : Le mardi 5 Novembre
« Je crois à la vie éternelle »
Récollection animée par le p. Olivier de Vasselot. (9 h 30 - 16 h 30)
Dans la dynamique de la Toussaint, et arrivant presque au terme de l’année de la foi, la méditation du dernier article du Symbole des Apôtres nous conduira au cœur de la foi et de l’espérance Chrétienne.
Trouver un chemin pour passer de la peur de la mort à un réel accueil de la foi en la vie éternelle.
Sans oublier que nous sommes déjà immergés dans l’Éternité.
Tapisserie martyr de Saint Étienne
