Unité des Chrétiens

L’unité des chrétiens est un don de Dieu, qu’il nous en fasse la grâce !

Pour nous plonger dans cette belle semaine de prière, et pour élargir l’espace de notre tente, un petit coup d’œil sur cette belle vidéo du Jour du Seigneur !! (16 min)

Diversité et unité des chrétiens à Jérusalem

Saint Hilaire de Poitiers

Saint Hilaire de Poitiers dont l’Église fait mémoire aujourd’hui, nous ramène à quelques pas des fêtes de la Nativité, lui qui a défendu la divinité et l’humanité de Jésus, le Christ, vrai Dieu et vrai Homme !

Quelques mots à propos de Noël de frère Bernard, moine bénédictin en Belgique, pour éclairer notre chemin en ce jour et la contemplation que nous faisons de ce Dieu qui a pris notre humanité, notre chair !

Nous aussi, dans l’obscurité du monde, nous avons reçu la lumière de notre foi, et nous sommes venus pour bénir Dieu d’avoir béni le monde, lui le premier, alors même que le monde ne le connaît pas, ou ne sait plus le reconnaître.

C’est ce que nous lisons dans cette première page de l’évangile de Jean, qui ne nous parle pas de la crèche, des anges et des bergers, mais de la lumière qui éclaire tout homme et que le monde ne reconnaît pas. C’est un texte dramatique qui pourrait nous autoriser à gémir sur le conflit incessant entre la lumière et les ténèbres et l’échec de ce Dieu qui n’est pas reçu quand il vient chez les siens. Mais ce drame n’a pas arrêté Dieu, il n’a pas empêché son Fils de venir parmi nous ; Dieu n’a pas joué perdant au départ ; il a simplement joué doucement, humblement.

Jean nous dit que le Verbe, le Logos des grecs, le Verbe qui ordonne tout, la raison qui est la logique du monde et de la vie, la Sagesse éternelle de la Bible, que ce Verbe s’est fait chair. Cette phrase inouïe qui est au cœur de notre Credo fait la singularité de notre foi chrétienne. Nous ne fêtons pas seulement l’anniversaire de la naissance d’un merveilleux prophète dont les paroles nous inspirent toujours. Nous croyons que cet homme, Jésus de Nazareth, était le Fils de Dieu venu en notre chair pour y vivre notre vie d’hommes jusqu’à notre mort même. Nous célébrons aujourd’hui les noces de Dieu et de la chair. Et c’est bien pourquoi nous pouvons toujours encore regarder notre humanité avec éblouissement, la merveille de la vie, la beauté des corps, la fête des sens, mais aussi notre pauvre chair mortelle, les corps défigurés, les cœurs blessés. Nous n’avons jamais fini de contempler le bel enfant de Noël et le corps pantelant sur la croix, le jeune prophète vigoureux et le corps de lumière du Ressuscité. Parce qu’au cœur de notre Histoire le Fils de Dieu a pris chair, nous ne pouvons jamais désespérer de notre humanité, puisque Dieu est en son cœur ; nous continuons au contraire à l’honorer, à la secourir, à la soigner, à la chérir, et à laisser l’amour de Dieu la transfigurer.

Du temps ordinaire...

En ce début d’année, et après les fêtes, nous pourrions repartir dans une suite de jours sans fin, et penser que ces jours sont fades, sans lumières… Le temps dit « ordinaire » par la Liturgie de l’Église, nous invite à puiser dans les mystères qui se sont révélés et dévoilés à nous yeux dernièrement, le carburant nécessaire pour avancer jour après jour à la suite du Christ.

Ce temps n’est donc pas sans sens, mais nous oriente vers l’essentiel… la naissance du Christ dans nos vies, dans nos engagements. Et pour cela, la direction à prendre est celle, non d’un enchaînement banal de nos journées, mais de fixer les yeux sur l’horizon afin d’y percevoir et d’y attendre la venue du Christ, le « Maître intérieur » (S^t Augustin). Dieu étant notre temps et notre espace… rien ne peut être ordinaire là où nous sommes !

Des vœux pour 2012

Comme chaque début d’année, nous nous souhaitons tous de belles et de bonnes choses pour les mois qui viennent… Au-delà du rituel, et de ce qu’il peut comporter de sincérité, il est toujours intéressant de noter que cette période nous rappelle la fragilité de nos existences !

Nous échangeons des vœux, des souhaits de bonheur généralement, car d’une certaine manière, nous avons conscience en nous-mêmes que la vie reste précaire. Qu’elle n’est qu’un souffle de vie !

Dire cela n’est pas du pessimisme, mais l’occasion de recentrer nos vœux, nos souhaits de bonheur vers Celui qui nous a fait don de la vie. Vers Celui qui nous donne sans cesse l’existence. Y compris pour 2012 !

Alors demandons humblement, à l’Auteur de toute vie, à celui qui nous donne sa joie en abondance, sa Paix véritable, d’être de toutes nos rencontres, de toutes nos activités… L’année sera du coup belle, bonne, pleine de promesses, et de surprises providentielles …quelques soient les évènements ou les tempêtes. que nous vivront.

Que Dieu nous accompagne dans notre vie fraternelle et nous procure toujours l’Esprit qui anima saint Étienne dans son martyre.

26 décembre : Fête de la saint Étienne

À l’occasion de la fête de la saint Étienne, les membres de la Fraternité célèbrent en l’église de Chalmaison. Plusieurs frères et soeurs renouvellent leurs engagements pour un an, et de nouveaux membres demandent leur insertion dans la Fraternité.

Voici la prière universelle de la célébration :

Prions notre Seigneur : dans l’Église naissante, il a fait resplendir en saint Étienne la force de sa grâce.

R_/ Exauce-nous, Seigneur de gloire !

Béni sois-tu, Seigneur pour le ministère de saint Étienne !
Donne à ton Église de nouveaux Apôtres et de nouveaux diacres animés par l’Esprit Saint au service de la mission et du service des plus démunis. Soutien de ta présence notre père Évêque, présent ici ce soir, dans sa tâche de Pasteur et tous ceux qui collaborent à sa mission.

Béni sois-tu Seigneur pour le témoignage de saint Étienne !
Remplis de ta force tous les baptisés et les messagers de ta Parole afin que ton Évangile soit annoncé aux extrémités de la terre, et particulièrement dans les nouveaux pôles missionnaires du diocèse.

Bénis sois-tu Seigneur pour la mort de saint Étienne !
Féconde par elle ton Église qui se trouve en Seine et Marne et donne-lui l’audace nécessaire pour faire resplendir ta gloire et ta miséricorde.

Béni sois-tu Seigneur pour la vie glorieuse de saint Étienne !
Aide-nous à vivre en vrai disciple, joyeux de te servir dans nos frères et sœurs et disponibles à répondre à tes appels en tout temps.

Un enfant nous est donné...

Joie au ciel et sur la terre !

Un enfant nous est né, un sauveur nous est donné… Après la longue attente de l’Avent, le voici emmailloté dans une mangeoire. Dans les bras de Marie, nous regarde l’enfant Jésus, vrai Dieu et vrai Homme.

Dieu que nous cherchons parfois si loin, si haut… ou ailleurs, est là dans cette fragilité d’un enfant nouveau-né. Dieu tout-puissant vient réconcilier notre monde en nous donnant son Fils unique, le Prince de la Paix. Sa faiblesse nous rejoint en Jésus qui prend toute notre humanité, ses limites, son péché, pour nous réconcilier et vivre de son amour infini.

Ne craignons pas de saisir la main qu’il nous tend. Il s’agit simplement de se laisser aimer par un enfant nouveau-né couché dans une mangeoire… Quand on le prend, c’est lui qui nous porte, et nous élève à la vie de Dieu.