Journal de bord d'un séminariste en Terre Sainte

Prochaine récollection : Dimanche 30 novembre

« Balade à travers les oraisons de la messe »

animée par le p. Olivier de Vasselot

Au Centre-Interparoissial de Donnemarie-Dontilly

De nombreuses oraisons d’ouverture de la messe sont de magnifiques prières. Pourtant, nous ne les écoutons pas forcement avec attention. Plusieurs temps de prière personnelle seront soutenus par plusieurs de ces oraisons dont nous allons goûter la saveur. En espérant donner appétit pour poursuivre ensuite chez soi cette découverte.

  • Accueil à 9 h 30, enseignements, temps personnel de prière,
  • Office du Milieu du jour, repas partagé (chacun apporte un plat salé ou sucré),
  • Adoration eucharistique,
  • Messe à 18 h avec les paroissiens aux Ormes sur Voulzie.

Vie du diocèse...

Quelques nouvelles du diocèse, des commémorations 1914-1918, et de la Fraternité !!


« Tout est à tous dans le coeur de Jésus »

Sans doute que cette sentence d’un moine chartreux peut nous donner quelques pistes pour comprendre cette fête de la Toussaint. En effet, le saint n’est pas un homme ou une femme qui serait doté de qualités que les autres - c’est à dire, nous - n’auraient pas. La sainteté que l’Église reconnait dans ces modèles et qu’elle met en avant est accessible à tous. Elle démarre par un désir tout orienté à chercher l’unique nécessaire qu’est l’Amour de Dieu. Elle se poursuit par la disponibilité à accueillir ce que Dieu veut. Et que veut-il d’autre, puisqu’il nous aime et nous a créés, que notre cœur ? Là sans doute est-ce plus délicat… car il n’est pas évident de garder cette ouverture de soi, du cœur.

Le trouble et l’agitation n’aident pas à ce cheminement, mais c’est aussi dans certaines tribulations que nous avançons à grand pas… La peur peut aussi être un frein au travail de l’Esprit en nous. Peur de réaliser combien Dieu désire habiter notre vie, notre quotidien. Peur qui paralyse alors tout mouvement d’amour pour Lui, les autres, et nous-mêmes. Alors comme remède à ces maux, il nous est conseillé de regarder la vie de ces hommes et femmes qui ont su patiemment et jour après jour ouvrir leur cœur à cette présence consolante, fortifiante, vivifiante. Ils n’ont pas été saints du jour au lendemain, mais ils ont pris au pied de la lettre la Bonne Nouvelle pour en faire leur vie quotidienne.

Sans doute est-ce là le bon chemin. Prendre l’Évangile et les actes de Jésus comme fondations à nos paroles et nos actions. Ne pas tant « chercher à faire », mais à « vivre l’Évangile ». Tout simplement. Et tout ce qui est dans le cœur de Jésus nous sera donné&nbs;: Sa vie, son amour, sa miséricorde, … et sa sainteté.


Mission : contexte, moyens, et fruits !

Chers frères et sœurs,

Aujourd’hui encore, très nombreux sont ceux qui ne connaissent pas Jésus Christ. C’est pourquoi la mission ad gentes demeure une grande urgence, à laquelle tous les membres de l’Église sont appelés à participer, parce que l’Église est, de par sa nature même, missionnaire : l’Église est née « en sortie ». La Journée missionnaire mondiale est un moment privilégié durant lequel les fidèles des différents continents s’engagent par la prière et par des gestes concrets de solidarité à soutenir les jeunes Églises des territoires de mission. Il s’agit d’une célébration de grâce et de joie. De grâce, parce que le Saint Esprit, envoyé par le Père, offre sagesse et force à ceux qui sont dociles à son action. De joie, parce que Jésus Christ, le Fils du Père, envoyé pour évangéliser le monde, soutient et accompagne notre œuvre missionnaire.

[…] « Le grand risque du monde d’aujourd’hui, avec son offre de consommation multiple et écrasante, est une tristesse individualiste qui vient du cœur bien installé et avare, de la recherche malade de plaisirs superficiels, de la conscience isolée » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 2). C’est pourquoi l’humanité a un grand besoin de puiser au salut apporté par le Christ. Les disciples sont ceux qui se laissent saisir toujours plus par l’amour de Jésus et marquer au feu de la passion pour le Royaume de Dieu, afin d’être porteurs de la joie de l’Évangile. Tous les disciples du Seigneur sont appelés à alimenter la joie de l’Évangélisation. Les Évêques, en tant que premiers responsables de l’annonce, ont le devoir de favoriser l’unité de l’Église locale dans l’engagement missionnaire, en tenant compte du fait que la joie de communiquer Jésus Christ s’exprime autant dans la préoccupation de l’annoncer dans les lieux les plus lointains que dans une constante sortie en direction des périphéries de leur propre territoire, où se trouve le plus grand nombre de personnes pauvres dans l’attente.

[…] Dans de nombreuses régions, les vocations au sacerdoce et à la vie consacrée commencent à manquer. Souvent, cela est dû à l’absence d’une ferveur apostolique contagieuse au sein des communautés, absence qui les rend pauvres en enthousiasme et fait qu’elles ne sont pas attirantes. La joie de l’Évangile provient de la rencontre avec le Christ et du partage avec les pauvres. J’encourage donc les communautés paroissiales, les associations et les groupes à vivre une vie fraternelle intense, fondée sur l’amour de Jésus et attentive aux besoins des plus défavorisés. Là où il y a la joie, la ferveur, le désir de porter le Christ aux autres, jaillissent d’authentiques vocations.

Parmi celles-ci, les vocations laïques à la mission ne doivent pas être oubliées. Désormais, la conscience de l’identité et de la mission des fidèles laïcs dans l’Eglise s’est accrue, tout comme la conscience qu’ils sont appelés à jouer un rôle toujours plus important dans la diffusion de l’Évangile. C’est pourquoi il est important qu’ils soient formés de manière adéquate, en vue d’une action apostolique efficace.

[…] « Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Co 9, 7). La Journée missionnaire mondiale est également un moment pour raviver le désir et le devoir moral de participer joyeusement à la mission ad gentes. La contribution économique personnelle est le signe d’une oblation de soi-même, d’abord au Seigneur puis à nos frères, afin que l’offrande matérielle devienne un instrument d’évangélisation d’une humanité qui se construit sur l’amour.

Chers frères et sœurs, en cette Journée missionnaire mondiale, ma pensée se tourne vers toutes les Églises locales. Ne nous laissons pas voler la joie de l’évangélisation ! Je vous invite à vous immerger dans la joie de l’Évangile et à alimenter un amour capable d’illuminer votre vocation et votre mission. Je vous exhorte à faire mémoire, comme dans un pèlerinage intérieur,

du « premier amour » avec lequel le Seigneur Jésus Christ a réchauffé le cœur de chacun, non pas pour en concevoir un sentiment de nostalgie mais pour persévérer dans la joie. Le disciple du Seigneur persévère dans la joie lorsqu’il demeure avec lui, lorsqu’il fait sa volonté, lorsqu’il partage la foi, l’espérance et la charité évangélique.

À Marie, modèle d’évangélisation humble et joyeuse, adressons notre prière, afin que l’Église devienne une maison pour beaucoup, une mère pour tous les peuples et qu’elle rende possible la naissance d’un monde nouveau.

extraits du message du pape François pour la Journée Mondiale de prière pour la Mission 2014


Prochaine récollection : Dimanche 19 octobre à Meaux

Le p. Thierry animera la prochaine récollection à Meaux le dimanche 19 octobre à l’église Saint Jean Bosco (29 Av Henri Dunant) avec les frères et soeurs de la Fraternité installés à Meaux.

  • 9 h Accueil autour d’un thé, café...
  • puis mise en bouche : « l’Église, une mère au coeur ouvert »
  • 10 h Messe à l’église Saint Jean Bosco
  • 11 h 15 reprise de la récollection sur la « Joie de l’Évangile »
  • 12 h 45 repas tiré du sac
  • puis reprise de la récollection
  • 16 h 30 fin

« Petite voie pour des petites âmes » par Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus

Vous le savez (…), j’ai toujours désiré être une sainte, mais hélas ! J’ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu’il y a entre eux et moi la différence qui existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé sous les pieds des passants ; au lieu de me décourager, je me suis dit : le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables, je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c’est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections, mais je veux chercher le moyen d’aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte, toute nouvelle. Nous sommes dans un siècle d’inventions, maintenant ce n’est plus la peine de gravir les marches d’un escalier, chez les riches un ascenseur les remplace avantageusement. Moi je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m’élever jusqu’à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. Alors j’ai cherché dans les livres saints l’indication de l’ascenseur objet de mon désir et j’ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Éternelle : Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi. Alors je suis venue devinant que j’avais trouvé ce que je cherchais, et voulant savoir, ô mon Dieu, ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel, j’ai continué mes recherches et voici ce que j’ai trouvé : comme une mère console son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux ! Ah ! Jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus. Pour cela, je n’ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite (…) !
MssC 3ro